tolérance

tolérance

tolérance [ tɔlerɑ̃s ] n. f.
• 1561; h. 1361; lat. tolerantia
1Fait de tolérer, de ne pas interdire ou exiger, alors qu'on le pourrait; liberté qui résulte de cette abstention. Ce n'est pas un droit, c'est une tolérance. « Jusqu'à quel point tiendrait, devant l'abus, une tolérance faite, en partie, d'inertie et d'habitude prise » (Courteline). Dr. Jour (II, 1o) de tolérance (ou de souffrance).Tolérance orthographique, grammaticale : liberté de ne pas appliquer la règle stricte, dans certains cas.
(1840) Anciennt Maison de tolérance : maison de prostitution (qui était tolérée par la loi avant 1946).
2Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d'agir différente de celle qu'on adopte soi-même. compréhension, indulgence. Faire preuve d'intelligence et de tolérance (cf. Avoir l'esprit large). « L'esprit de tolérance s'en va aujourd'hui à vau-l'eau, bien que la notion même de tolérance soit une récente conquête » (J. Hamburger).
3(fin XVIe) Hist. relig. Tolérance théologique, ecclésiastique, religieuse : indulgence à l'égard de l'opinion d'autrui sur les points de dogme que l'Église ne considère pas comme essentiels. Tolérance civile : liberté de pratique religieuse. — (1562) Hist. Édit de tolérance, qui accordait aux protestants le libre exercice de leur culte.
(1681) Cour. Fait de respecter la liberté d'autrui en matière de religion, d'opinions philosophiques, politiques. « J'observerai ici que la tolérance, la liberté des opinions et des croyances est toujours chose fort tardive » (Valéry).
4Méd. Aptitude de l'organisme (variable suivant les sujets et les circonstances) à supporter sans symptômes morbides l'action d'un médicament, d'un agent chimique ou physique déterminé, etc.
Aptitude d'un individu, d'un groupe à supporter les effets d'un facteur extérieur. Seuil de tolérance.
5Techn. Limite de l'écart admis entre les caractéristiques réelles d'un objet fabriqué ou d'un produit et les caractéristiques prévues. Marge de tolérance.
⊗ CONTR. 1. Défense; intolérance.

tolérance nom féminin (latin tolerantia) Attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres. Latitude laissée à quelqu'un d'aller dans certains cas contre une loi, un règlement : Une tolérance orthographique. Attitude de quelqu'un qui fait preuve d'indulgence à l'égard de ceux à qui il a affaire. Aptitude de quelqu'un à supporter les effets d'un agent extérieur, en particulier agressif ou nuisible : Nous n'avons pas le même niveau de tolérance au bruit. Médecine Absence de réaction immunitaire à certains antigènes, résultant d'un état de paralysie immunitaire constitutif ou induit par un premier contact avec l'antigène. Propriété que possède l'organisme de supporter des doses d'une substance donnée sans manifester de signes d'intoxication. Monnaies Écart maximal admis entre les poids et titres réels et les poids et titres légaux. Religion Respect de la liberté de conscience et ouverture d'esprit à l'égard de ceux qui professent une religion ou des doctrines religieuses différentes. Technique Intervalle défini par rapport à une dimension théorique, à l'intérieur duquel doit se trouver la valeur mesurée pour que cette dernière puisse être considérée comme correcte. ● tolérance (citations) nom féminin (latin tolerantia) Anatole François Thibault, dit Anatole France Paris 1844-La Béchellerie, Saint-Cyr-sur-Loire, 1924 Académie française, 1896 Ne souhaitons pas que tout le monde pense comme nous. L'uniformité des sentiments serait odieuse. Discours, au banquet des Rabelaisants, 1912 Jules Lemaitre Vennecy, Loiret, 1853-Tavers, Loiret, 1914 Académie française, 1895 La tolérance est la charité de l'intelligence. Texte autographe reproduit dans l'Anthologie des poètes français contemporains de G. Walch Delagrave Roger Martin du Gard Neuilly-sur-Seine, 1881-Sérigny, Orne, 1958 Une conviction qui commence par admettre la légitimité d'une conviction adverse se condamne à n'être pas agissante. Jean Barois Gallimard Jules Renard Châlons, Mayenne, 1864-Paris 1910 Tolérez mon intolérance. Journal, 19 août 1903 Gallimard Jean Rostand Paris 1894-Ville-d'Avray 1977 Académie française, 1959 Il est dans la tolérance un degré qui confine à l'injure. Pensées d'un biologiste Stock Donatien Alphonse François, comte de Sade, dit le marquis de Sade Paris 1740-Charenton 1814 La tolérance est la vertu du faible. La Nouvelle Justine Ambrose Gwinnet Bierce Meigs County, Ohio, 1842-Mexico 1914 Rien n'est plus logique que la persécution. La tolérance religieuse est une sorte de manque de foi. Nothing is more logical than persecution. Religious tolerance is a kind of infidelity. Collected Works, VIIItolérance (synonymes) nom féminin (latin tolerantia) Attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières...
Synonymes :
- compréhension
- largeur d'esprit
- libéralisme
Contraires :
- intolérance
Latitude laissée à quelqu'un d'aller dans certains cas contre une...
Synonymes :
Attitude de quelqu'un qui fait preuve d'indulgence à l'égard de...
Synonymes :
- bonté
- mansuétude

tolérance
n. f.
d1./d Attitude consistant à tolérer ce qu'on pourrait rejeter, refuser ou interdire; dérogation admise à certaines lois, à certaines règles. Ce n'est pas un droit, c'est une tolérance.
d2./d Fait d'accepter les opinions (religieuses, philosophiques, politiques, etc.) d'autrui, même si on ne les partage pas. Prôner la tolérance.
d3./d TECH Différence tolérée entre le poids, les dimensions, etc., théoriques d'un produit marchand et ses caractéristiques réelles.
d4./d MED Fait, pour l'organisme, de bien supporter un agent chimique, physique ou médicamenteux. Tolérance immunitaire: absence de réaction immunitaire (à un antigène donné).

⇒TOLÉRANCE, subst. fém.
A. — [À propos de pers.]
1. Fait de tolérer quelque chose, d'admettre avec une certaine passivité, avec condescendance parfois, ce que l'on aurait le pouvoir d'interdire, le droit d'empêcher. Synon. compréhension, indulgence. Faire preuve de tolérance. La charge du guet incombe au maître d'atelier lui-même, et ce n'est que plus tard que ce maître sera admis, par tolérance, à se faire remplacer par un valet (FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 260). Dans cette voie, les progrès concrets ont pour limite la tolérance à l'égard des pratiques commerciales des pays à monopole du commerce extérieur que les Occidentaux sont prêts à s'imposer pour que les barrières des contrôles physiques s'abaissent (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 288).
Maison de tolérance. V. maison I B 2.
Société de tolérance. Synon. société permissive. En dix ans, l'authentique inspiration de Selby s'est égarée. Peut-être parce que la société de tolérance, récupérant tous les fantasmes, est désormais en train d'encourager une obscénité de convention (L'Express, 21 janv. 1973 ds GIRAUD-PAMART Nouv. 1974).
Spécialement
DR. CIVIL. ,,Acte accompli sur le fonds d'autrui, mais avec la permission expresse ou tacite du propriétaire qui peut y mettre fin à tout moment`` (Jur. 1985).
GRAMM. Tolérance grammaticale, orthographique. Possibilité admise de ne pas respecter une règle grammaticale ou orthographique en usage. (Dict. XXe s.).
2. a) État d'esprit de quelqu'un ouvert à autrui et admettant des manières de penser et d'agir différentes des siennes. Synon. libéralisme. Le vieux prêtre évitait de lui parler religion. Il disait simplement avec une tolérance pleine de bonhomie, que les belles âmes font leur salut toutes seules (ZOLA, Page amour, 1878, p. 914).
Esprit de tolérance:
Il y avait une question juive, et pas un des procédés employés depuis deux mille ans n'avait réussi à la résoudre. Les lois d'exception, la violence n'avaient eu d'autre effet que d'isoler Israël et de le maintenir toujours pareil à lui-même, souvent contre son propre désir. Et par une fatalité malheureuse, l'esprit de tolérance et d'émancipation avait donné un résultat tout contraire à celui qu'on en avait attendu.
THARAUD, An prochain, 1924, p. 90.
Vieilli, RELIG.
Tolérance religieuse, théologique. Indulgence de l'Église à l'égard de ceux qui professent des opinions différentes de la sienne touchant des points du dogme qu'elle ne considère pas comme essentiels. (Dict. XIXe et XXe s.).
Tolérance civile. Liberté accordée de pratiquer sur le territoire d'un État une religion autre que la religion officielle. Mais comme cette foi publique et sociale exclut évidemment une égale protection de tous les cultes, et que M. Royer-Collard semble confondre dans sa pensée cette protection égale avec la tolérance civile, l'état, selon lui, ne doit adopter aucuns dogmes, ni professer aucune foi (LAMENNAIS, Religion, 1825, p. 58).
HIST. Édit de tolérance. Édit qui accordait aux protestants le libre exercice de leur culte (1562). Descendant de Siméon Lévy, l'un de ces marranes espagnols qui vinrent de Tolède à Bayonne après l'édit de tolérance d'Henri II, vers l'an 1550, Rodrigues Lévy, dit Bayonne, était frère cadet d'Abel, le munitionnaire des armées de la République et de l'Empire (VOGÜÉ, Morts, 1899, p. 25).
b) [À propos des opinions philos., pol., relig., des engagements soc., etc. d'une pers.] Respect de la liberté d'autrui en matière d'opinions et de croyances. Tirer son épingle du jeu, se faire un petit coin de société où il y ait toutes les tolérances d'opinions et de convictions, il [Sainte-Beuve] revient souvent à cette philosophie épicurienne d'un homme vieux, lassé, inclinant au repos (GONCOURT, Journal, 1862, p. 1195). Passivité si surprenante, qu'on en viendrait à se demander si elle n'est pas la manifestation d'un phénomène contemporain, provisoire ou non?mais qui semble être assez général: l'évanouissement progressif de certains « tabous », d'où résulterait déjà une plus grande tolérance vis-à-vis des libertés sexuelles (MARTIN DU G., Notes Gide, 1951, p. 1420).
3. SOCIOL. Seuil de tolérance (d'une communauté). Pourcentage d'éléments étrangers qu'une communauté est censée pouvoir accepter et au delà duquel se produirait un phénomène de rejet. Avant, elles étaient, quoi... à peine deux cents; bon, ça allait, ça faisait partie du décor, ça attirait le touriste, et ça faisait marcher le commerce. Maintenant qu'elles sont plus de deux mille à se partager les mêmes portes cochères c'est plus possible, c'est plus vivable. Le fameux seuil de tolérance, il est plus que dépassé, il est enfoncé dans la rage agacée, apeurée, d'une promiscuité gênante, envahissante (Le Monde, 28 mars 1985, p. 26, col. 1).
B. — [À propos d'organismes vivants ou de choses]
1. BIOL., MÉD.
— Faculté que présente un organisme vivant à supporter jusqu'à un certain seuil sans dommage apparent les effets chimiques ou physiques auxquels il est exposé. Tolérance à un médicament, aux radiations; tolérance à l'insuline, aux antibiotiques. Je m'attendais à des lumières écrasantes [à Harlem], à des sons instrumentaux qui passent la tolérance de l'ouïe (COLETTE, Jumelle, 1938, p. 218).
— Aptitude caractéristique de certaines espèces d'insectes à survivre à des doses d'insecticide supérieures à celles que peuvent supporter d'autres espèces du même groupe (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
2. FIN. Limite de l'écart admis entre le poids ou le titre réels et le poids ou le titre légaux d'une monnaie. (Dict. XIXe et XXe s.).
3. MÉCAN., TECHNOL. ,,Écart d'inexactitude admissible, en plus ou en moins, pour la cote d'exécution d'une pièce usinée`` (Industries 1986). Marge de tolérance; tolérance de titre, de poids (pour une monnaie).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694, 1718: tolerance; dep. 1740: tolé-. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1365 « action de tolérer, d'admettre quelque chose qu'on n'approuve pas ou qui est défendu, mais que l'on renonce par indulgence à interdire, à empêcher » la tollerance et souffrance d'icelle (NICOLE ORESME, Traité des monnaies, éd. B. Wolowski, p. 3); b) 1690 « liberté accordée à certaines personnes, en divers cas, à l'égard d'une loi, d'un règlement » (FUR.); en partic. 1964 tolérance grammaticale, orthographique (ROB.); c) 1842 maison de tolérance (v. maison étymol. B 6 a); d) 1973 société de tolérance (L'Express, loc. cit.); 2. a) 1567 « disposition à admettre chez les autres une manière d'être, de penser, d'agir différente de la sienne » ici, en partic. « permission accordée à des dissidents de pratiquer librement leur religion » (CONDÉ, Mém., p. 609); cf. déb. XVIIe s. la tolerance ou non tolerance de deux religions (D'AUB., Hist., II, 236 ds LITTRÉ); b) 1691 tolé-rance ecclésiastique (BOSS., 6 avert. III, 11, ibid.); c) 1691 tolerance civile (ID., op. cit., ibid.); d) 1763 « respect de la liberté d'autrui en ce qui concerne ses opinions politiques, philosophiques » cet écrit sur la tolérance (VOLTAIRE, Traité sur la tolérance, p. 645); 1764 esprit de tolérance (J. J. ROUSSEAU, Lettres écrites sur la mont., p. 799); 3. a) 1812 « ce que la loi permet de donner aux monnaies d'or et d'argent en plus ou en moins que le titre ou le poids réel » (MOZIN-BIBER t. 2); b) 1834 méd. « propriété que possède l'organisme de supporter certains remèdes » (Jour. de méd. et de chir. pratiques, V, p. 510 ds QUEM. DDL t. 8); c) 1836 ici au plur. « marge d'inexactitude admise dans l'exécution d'une pièce usinée » (Ac. Suppl.). Empr. au lat. class. tolerantia « constance à supporter, endurance ». Fréq. abs. littér.:452. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 762, b) 643; XXe s.: a) 699, b) 506. Bbg. FAYE (J.-P.). Dict. pol. portatif en cinq mots. Paris, 1982, 274 p. — HUSEMAN (W. H.). A lexicological study of the expression of toleration... Cah. Lexicol. 1986, n° 48, pp. 90-105. — LECLER (J.). Hist. de la tolérance au s. de la Réforme. Paris, 1955.

tolérance [tɔleʀɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1561; attestation isolée, 1361; lat. tolerantia, de tolerare. → Tolérer.
1 Fait de tolérer (1.) qqch., de ne pas interdire ou exiger, alors qu'on le pourrait; liberté qui résulte de cette abstention. || Par tolérance (→ Harem, cit. 5). || Ce n'est pas un droit, c'est une tolérance.Dr. || Jour (supra cit. 20) de tolérance (ou de souffrance).Tolérance orthographique, grammaticale : liberté de ne pas appliquer la règle stricte, dans certains cas.
1 En moyenne, il faisait le mort une fois la semaine sans que l'administration, bonne bête, eût l'air de s'en apercevoir; mais la question était de savoir jusqu'à quel point tiendrait, devant l'abus, une tolérance faite, en partie d'inertie et d'habitude prise.
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, Ier tableau, I.
Loc. (1840). Maison de tolérance : maison de prostitution (tolérée par la loi, avant 1946).
2 Qui se fût risqué par exemple alors à entrer dans ce que nous appelons encore maintenant avec timidité une maison de tolérance ?
M. Jouhandeau, Chaminadour, I, Contes brefs, I, « Maisons de complaisance ».
2 Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d'agir différente de celle qu'on adopte soi-même. Compréhension, indulgence, libéralisme (→ Séparation, cit. 5). || Tolérance réciproque (→ Paix, cit. 4). || Faire preuve d'intelligence et de tolérance (→ Avoir l'esprit large). || Tolérance aveugle (cit. 22) et pusillanime. aussi Acquiescement.
3 L'Angleterre, dans une de ces crises d'incohérente vertu qui succèdent chez elle à la plus surprenante tolérance, venait de chasser Lord Byron accusé d'inceste.
A. Maurois, Ariel…, II, V.
3 a (Fin XVIe). Hist. relig. || Tolérance théologique, ecclésiastique, religieuse : indulgence à l'égard de l'opinion d'autrui sur les points de dogme que l'Église ne considère pas comme essentiels ( Tolérantisme).Tolérance civile : liberté, accordée par le pouvoir, de pratiquer une religion autre que la religion officielle.Hist. || Édit de tolérance, qui accordait aux protestants le libre exercice de leur culte (1562).
4 Ainsi la tolérance civile, c'est-à-dire l'impunité accordée par le magistrat à toutes les sectes, dans l'esprit de ceux qui la soutiennent est liée nécessairement avec la tolérance ecclésiastique (…) Si l'on se déclarait ouvertement pour la tolérance ecclésiastique (…) c'est-à-dire qu'on reconnût tous les hérétiques pour vrais membres et vrais enfants de l'Église, on marquerait trop évidemment l'indifférence des religions. On fait donc semblant de se refermer dans la tolérance civile.
Bossuet, Avertissement aux protestants, VI, III, XI.
b (1681). Cour. Fait de respecter la liberté d'autrui en matière de religion, d'opinions philosophiques, politiques, etc. || Tolérance mutuelle entre les diverses confessions (cit. 10) d'un pays.
5 Je demande à présent si c'est la tolérance ou l'intolérance qui est de droit divin ? Si vous voulez ressembler à Jésus-Christ, soyez martyrs, et non pas bourreaux.
Voltaire, Politique et Législation, « Traité sur la tolérance », XIV.
6 J'observerai ici que la tolérance, la liberté des opinions et des croyances est toujours chose fort tardive; elle ne peut se concevoir et pénétrer les lois et les mœurs, que dans une époque avancée, quand les esprits se sont progressivement enrichis et affaiblis de leurs différences échangées.
Valéry, Variété, Études littér., Œ., Pl., t. I, p. 734.
4 a (1834). Méd., physiol. Aptitude de l'organisme (variable suivant les sujets et les circonstances) à supporter sans symptômes morbides l'action d'un médicament, d'un agent chimique ou physique déterminé, etc.
b Sociol. Aptitude d'un individu, d'un groupe à supporter sans modification l'action d'un altéragène. || Seuil de tolérance d'une communauté.
5 Techn. Limite de l'écart admis entre les caractéristiques réelles d'un objet fabriqué ou d'un produit et les caractéristiques prévues (→ Normalisation, cit.). || Marge de tolérance. || Tolérance de calibre, de poids. || Tolérance de titre et de poids pour les pièces de monnaie.
COMP. Immunotolérance, intolérance.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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